
Au cours de ces deux dernières années, la sophrologie a fait son apparition dans les écoles. Elle est utilisée auprès des enfants dès l’école maternelle (moyenne section en principe) pour les aider à se concentrer, à maîtriser leurs émotions, leurs peurs, à gérer leur stress ou tout simplement pour apprendre à respirer. Ce sont des sophrologues qui interviennent sur le temps d’activités périscolaires.
La vie actuelle fait que les enfants doivent suivre le rythme imposé par les adultes. Ils ont parfois des journées à rallonge avec la garderie du matin, la journée d’école et/ou la garderie du soir les faisant être présents à l’école parfois jusqu’à 10h par jour. Les temps de récréation permettent aux enfants de se défouler mais ne leur permettent pas de se ressourcer et de gérer d’éventuelles problématiques. Les exigences des enseignants s’imposent dès le plus jeune âge des enfants et nécessitent des efforts considérables de la part de ces derniers pour correspondre au profil du « bon élève ». Cette pression peut-être mal vécue et provoquer chez les enfants des réactions diverses : repli sur soi, échec scolaire, cauchemars, agressivité, fatigue chronique…
En tant que sophrologue je propose aux enfants, en relation avec les enseignants, un temps calme avec des exercices à la fois ludiques et relaxants. Ce moment permet de traiter bien des problématiques et aide les enfants à mieux faire face aux exigences de la vie actuelle.
Pour les enfants, je préfère limiter les séances de sophrologie à une durée de 45 minutes en lien avec leurs capacités d’attention. Les exercices et le vocabulaire sont adaptés à leur âge.
En respect du Code de déontologie, la séance se fait toujours en présence d’un adulte responsable :
- enseignant ou directeur de l’établissement en structure collective ;
- parent accompagnateur en cabinet. Personnellement, je préfère que le parent accompagnateur reste à l’extérieur du cabinet pendant la pratique des exercices, la porte pouvant rester ouverte pour rassurer l’enfant.
(Articles parus dans Sud-Ouest le 23 janvier 2016 et Ouest France le 09 février 2016)