
Vous avez peut-être déjà vu ou entendu parler de bienveillance car c’est un terme très actuel. En sophrologie, le terme de bienveillance est un élément clé de la sophrologie et existe depuis les débuts de la méthode mais à quoi correspond-il ?
Selon le Larousse, la bienveillance est « une disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui ». Selon la pédiatre Catherine Gueguen[1], la bienveillance consiste « à porter sur autrui un regard aimant, compréhensif, sans jugement, en souhaitant qu’il se sente bien, et en y veillant ».
Parmi les synonymes de bienveillance, nous trouvons : compassion, compréhension, indulgence, prévenance, sympathie…
En sophrologie, la bienveillance concerne le sophrologue et le sophronisé :
- Le sophrologue car il accueille le sophronisé dans son intégralité, avec son histoire de vie, son passé sans juger ses actes ni qui il est. De même, le vécu de la séance et les ressentis du sophronisé sont écoutés sans que le sophrologue ne détermine si ce vécu et ces ressentis sont « bons » ou « mauvais », « normaux » ou « non », ils appartiennent au sophronisé dans son histoire.
- Le sophronisé car il va lui être demandé d’être bienveillant envers lui-même. La bienveillance commence par soi. Cela implique d’accepter ses ressentis et ses émotions sans les juger. Ce n’est pas évident dans une société où les personnes ont tendance à minimiser voire nier ce qu’elles ressentent. Se mettre à l’écoute de son corps et de ses ressentis est un premier travail en sophrologie et il ne peut se faire qu’avec bienveillance.
Nous pourrions ainsi reprendre la définition de Catherine Gueguen et la transformer ainsi : La bienveillance consiste à porter sur soi un regard aimant, compréhensif, sans jugement, en souhaitant se sentir bien et en y veillant. La bienveillance envers soi-même permet la bienveillance envers les autres.
[1] Catherine Gueguen est une pédiatre française formée à l’haptonomie et à la communication non violente.